In : Savoirs, n° 59, 2022/2. – 126 p. – Editions L’Harmattan.
Comme nous le verrons dans ce numéro 59 de la revue Savoirs portant sur l’interculturalité en formation, il ne s’agira pas tant de caractériser un ensemble composite commun à différentes cultures, mais de signifier le souci d’une personne ou d’un groupe de s’ouvrir à une autre culture, ainsi qu’à celles et ceux qui l’incarnent, pour en comprendre les traditions et les valeurs, en vue d’instaurer des convergences. La Note de synthèse proposée par J. Mbiatong, intitulée L’interculturalité en formation des adultes : tendances, enjeux et perspectives de recherche, s’intéresse au développement polymorphe de l’interculturalité, notamment dans les champs du management humain au sein des organisations internationales, des métiers de l’intervention sociale ou médico-sociale et de la formation. La question est également traitée sur le plan historique depuis l’après Seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours, afin de mieux saisir la compétence interculturelle au sein d’un environnement mondialisé.
Le numéro se poursuit par deux articles de recherche en lien avec la thématique de la note de synthèse. Le premier de S. Ben Abid-Zarrouk et E. Nal a pour titre Les compétences interculturelles et la coopération internationale : Le cas des échanges germano-maghrébins. Il resitue les fondements théoriques de la compétence interculturelle, pour mieux analyser ensuite les situations où elle a fait défaut dans le projet observé. Le second que l’on doit à S. Bezzari et J. Eneau s’intitule Les compétences communicatives interculturelles en contexte hétérogène : (trans)formation et transfert. La recherche empirique qui y est présentée a été réalisée dans le cadre de la formation des adultes en communication interculturelle et a observé les capacités de (trans)formation et de transfert de ces mêmes compétences en contexte professionnel. Un troisième article vient enrichir la rubrique Enjeux théoriques et a pour autrice Stéphanie Reyssier. Il porte sur L’approche écologique pour percevoir les conditions favorisant le développement humain, qui est envisagé ici en termes de perception et d’activité.