de Tsitsi Dangarembga – Traduit de l’anglais par Nathalie Carré – éditions Mémoire d’encrier
Inquiète après avoir quitté un emploi sans avenir, Tambudzai trouve refuge dans une auberge de jeunesse délabrée du centre-ville de Harare, capitale du Zimbabwe. L’anxiété grandissante devant le manque d’argent et son âge avancée la poussent à emménager dans une pension de veuve et à accepter un travail de professeure de biologie. Chaque tentative de refaire sa vie la confronte à une nouvelle humiliation, jusqu’à ce que le douloureux contraste entre la vie rêvée et la réalité quotidienne l’amène à un point de rupture. En dernier recours, Tambudzai accepte un travail dans l’écotourisme et retourne dans le village de ses parents, nettement appauvri. Ce retour aux sources culmine dans un acte de trahison, révélant les ravages combinés du colonialisme et du capitalisme.